Italie : Berlusconi confirmé Imperator

Publié le par JS03 Europe

Quinze ans jour  pour jour après sa première victoire à des élections législatives (en 1994),  Silvio Berlusconi, l'actuel Président du Conseil Italien (= Premier Ministre), a mené tambours battant, le week-end du 27 au 29 mars, l'unification de la droite italienne avec la création d'un grand parti de droite, Le Peuple de la Liberté, qui jusque-là n'était qu'une simple coalition électorale.



Ce parti politique réunit Forza Italia, le parti de Berlusconi, et l'Alliance nationale, un ex-parti fasciste. Silvio Berlusconi, ce dirigeant bling-bling qui a fait mains basses sur les médias italiens et qui est impliqué dans de nombreux scandales financiers, renforce de cette manière son leadership incontestable sur la droite italienne ainsi que sur la scène politique italienne dans sa globalité et ce d'autant plus que la Gauche italienne (le Parti Démocrate) est très affaibli pour le moment. Il est à noter toutefois que l'UDC, le principal parti du Centre et allié traditionnel de Berlusconi, a fait le choix de ne pas fusionner dans ce nouveau parti.


Le Peuple de la Liberté est sur le point de devenir le premier parti d'Italie. Et, le PDL constituera, selon les dernières prévisions, le premier contingent de Députés européens au sein du groupe PPE (groupe de droite au Parlement européen dont l'UMP fait aussi partie par exemple) puisque la moitié des Eurodéputés italiens viendront du PDL soit environ 35 Députés européens.


Il ne reste aux Italiens et aux Européens qu'à trembler ... et à voter pour la Gauche aux Européennes afin de contrecarrer cette poussée de la droite berlusconiste en Italie !

Publié dans Actualité Européenne

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L’aspect utile dans l’excès d’idéalisme, c’est principalement son caractère malléable et ses objectifs toujours revus à la baisse, le tout homologué par le peuple.<br /> La collusion des pouvoirs médiatique et politique en Italie font partie intégrante de l’hygiène de vie du système démocratique. Qui mieux qu’un président de club vendant du rêve à des supporteurs peut comprendre la misère affective de celui ne pouvant pas acheter son billet pour le match ?<br /> <br /> Faire le procès de Silvio Berlusconi de l’autre côté des Alpes, qui plus est avec un référentiel français et un léger sentiment de supériorité technocratique, voilà un acte géographiquement courageux, une pensée ethnocentrée qui rappelle les pratiques marketing dans les pays du Moyen-Orient et une certaine nostalgie du business napoléonien.<br /> La suite ici :<br /> http://souklaye.wordpress.com/2009/03/29/16-rimes-mon-chargeur-est-surcharge-quand-je-serai-grand-je-serai-un-rouage-dans-l’appareil-d’etat/
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